je suis d'accord avec vous: je rajoute juste ce qu'en disait A.Burgess:
Anthony Burgess - La violence ne constituait pas
l'essentiel de mon roman. L'important, pour moi, le
véritable sujet était le débat
philosophique fondamental sur le libre arbitre. J'ai voulu
montrer un personnage, Alex, totalement libre et que sa
liberté poussait vers le mal, dont les actes de
violence ne constituent qu'une expression. D'autre part,
j'avais inventé à partir de l'anglais et du
russe un dialecte qui faisait écran entre le lecteur
et cette violence. Certes, on retrouve ce dialecte dans le
film, mais la différence, vous vous en doutez,
réside dans l'image : la violence se voit. Je me
retrouve donc bien malgré moi associé à
la violence du film : c'est de cela surtout que
les gens se souviennent et mon roman ne leur sert plus que
d'aide-mémoire. Dans le livre, j'avais introduit le
concept d'ultra-violence qu'il ne faut pas comprendre comme
une violence physique exceptionnelle, mais comme un
état mental gouverné par l'idée de
violence. L'ultra-violence, est en fait le résultat
d'un choix, la manifestation d'une liberté
individuelle sans frein et la pression de l'Etat moderne,
quel qu'il soit, sur cette liberté.
sinon on peut y voir aussi qu'un remake des films de Charlie Chaplin
le melon et la canne